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Par Mélinda, le
Histoires coquines

Assise derrière moi…

“Je me souviens de ce jour… Un jeudi, une journée particulièrement belle en ce jour de marché. La foule hétéroclite s’agglutinait autour des différents étals. Primeurs, vieux livres et antiquités diverses, charcuterie, vendeurs d’épices… tout ou presque attirait curieux et nécessiteux. Je disais donc que le temps était radieux. Bien qu’il était de bonne heure, les rayons du soleil réchauffaient déjà agréablement ma peau. Et moi, contrairement à la majorité des personnes amassées un peu partout à la recherche de dieu sait quel trésor, je déambulais lentement les pensées bien ailleurs.

J’adorais flâner en ces lieux pour y croiser la gente féminine. Mon regard fût attiré, à ma grande surprise, par une femme entièrement voilée. Elle portait le tchador à merveille. Il épousait parfaitement ses courbes généreuses et voluptueuses. Nous échangeâmes brièvement un regard, mais durant ce court instant, j’ai cru deviner du désir dans ces yeux qui, je dois dire, étaient assez loin de ceux des filles du Maghreb. Il étaient plutôt clairs. Je me retournait rapidement afin d’admirer une fois encore, peut être la dernière, ses jolies formes, puis je continuai mon chemin à la recherche d’un nouveau regard. Mais ce fut bel et bien le sien que je revis une première fois, puis une seconde et ainsi de suite. J’avais l’impression qu’elle me cherchait. Cette sensation m’était plutôt agréable en fait…

Après une bonne heure de marche à travers la populace toute atteinte de fièvre acheteuse, je décidai de prendre un café. Je m’engouffrai alors dans le premier bistro accessible que je trouvais. Je me suis installé au zinc puis ai commandé un café avec un verre d’eau. Et quel ne fut pas mon étonnement (et mon excitation aussi) quand je vis, juste à la table derrière moi, un livre dans les mains, mes jolis yeux clairs au tchador bleu turquoise. Nos regards se croisèrent plus intensément encore que les fois précédentes. Mon attention fût attirée par le titre de l’œuvre écrit bien en évidence sur la couverture : Carnet d’une soumise de province, œuvre érotique contemporaine par excellence. Cette situation était vraiment des plus troublantes. Je la contemplais dans sa lecture. De temps à autre elle levait les yeux vers moi. Je l’imaginais nous identifier aux personnages et cela provoquait chez moi quelques élans de désir. Elle replongeait alors dans sa lecture et je devinais, en observant sa poitrine se gonfler et le dessin que formaient ses tétons sous le tissus, que le chapitre devait être assez palpitant. Je la voyais glisser sa main droite sous la table. Je suivais cette main pour la voir se poser entre ses cuisses serrées. Je pouvais voir sous la tables ses pieds glisser sur le carrelage et ses genoux trembler légèrement. Elle se redressa légèrement laissant tomber sa tête en arrière puis me fixa à nouveau. Elle ferma son livre et le rangea dans son sac. Elle sorti une pièce de deux euros qu’elle posa dans la coupelle prévue à cet effet. Se leva, toujours en me dévisageant, puis sortit et se perdit dans la foule.

Avais-je rêvé ? Ou non ? Je me souviens bien par contre avoir vu à hauteur de son entre-cuisses, une légère tâche d’un bleu plus foncé jurer avec la couleur bleue des mers des Caraïbes. Ce souvenir me poursuivit toute la journée. J’imaginais quels trésors se cachaient sous ce long voile. Comment pouvaient être ses seins, ses hanches, son nombril ; était-il percé, comme celui des danseuses orientales ; était elle tatouée ? Son Mont de Vénus était il épilé, d’une toison naturelle ou encore totalement lisse, passé à la cire ? Toutes ces curiosités me travaillaient avec beaucoup d’émoi. Je sentais mon sexe durcir dans mon caleçon. Et ces yeux…ces yeux qui de toute évidence sentaient le désir…tout ceci me hantait ! Je devais me ressaisir. Je devais maintenant rentrer à la maison et retrouver la compagnie de ma femme, ces pensées libertines toujours présentes. Allais-je partager cette anecdote avec elle ? Non… J’allais garder ça pour moi quelques temps. C’était bon de penser à ça.

La journée se poursuivit presque normalement, très agréable toutefois. Mon histoire me pourchassait jusqu’au soir. Et je n’arrivais pas à dormir. Je ressassais ces images. J’étais excité comme un diable à l’idée de la revoir. Une fois au moins. Il était presque deux heures du matin, quand n’en pouvant plus de me retourner encore et encore dans mon lit, au risque de réveiller ma tendre femme, je décidai de me lever. Machinalement, mon regard traîna par le fenêtre. Mon sang ne fit qu’un tour quand je la vis, à la lueur du réverbère, assise sur un banc, son roman dans les mains, fixant la fenêtre par laquelle je regardais. Elle me voulait… je la voulais. Le cœur serré j’ouvris la porte puis je descendis les marches menant au hall d’entrée. Lentement, à pas de velours, pour ne pas faire de bruit. Je serrai la poignée de la porte d’entrée et la tournai. Je tirai la porte vers moi. Elle était là, debout devant moi. Je la pris par la main pour l’attirer à moi, l’invitant à me suivre. Je l’emmenai dans mon atelier toujours en silence.

Nous n’échangeons aucun mot. Mon ventre sur son dos, je la plaque contre le mur, mon avant-bras droit appuyé sur ses épaules. Exerçant une légère pression, je l’oblige à se pencher en avant. Elle est totalement soumise. Ma main gauche lui caresse le ventre puis je descends lentement entre ses cuisses. Ma main droite remonte maintenant le long de sa jambe jusqu’à ses fesses… je sens sa respiration s’accélérer. Tout comme la mienne. Je m’aventure maintenant sous le tissus que je relève au dessus de ses fesses. Ma main gauche est maintenant entre ses cuisses, sur sa chatte toute lisse. En glissant mon index entre ses grandes lèvres, je sens quelque chose de froid sur son clitoris déjà gonflé de plaisir. Je suis surpris de sentir ce piercing à cet endroit. J’adore ça. Mes doigts glissent sans effort dans son vagin humide. C’est en voulant admirer la rondeur de ses fesses que, allant de surprise en surprise, je vis quelque chose briller entre ses fesses…comme un gros diamant. Ma queue se raidit encore davantage quand je découvris que son anus était remplit. Je pouvais sentir son plug anal à travers les muqueuses vaginales. Je me laissais alors glisser derrière elle puis m’accroupis et entrepris de la lécher. Je lui écartais légèrement le cuisses pour accéder à son fruit juteux plus facilement. Ma langue glissait entre ses petites lèvres allant et venant de son clitoris percé jusqu’à son anus, s’attardant à l’entrée de son vagin. Je la sentait venir par vague. Son jus dégoulinant sur mon menton, me remplissait la bouche. Son goût était si bon…légèrement salé, acidulé…un véritable délice, un nectar. Je l’entendais râler à chaque coup de langue sur son bouton…ses jambes se mirent à trembler, ses genoux se serrèrent. Un long jet de liquide blanc jaillit de sa chatte… En plus d’être très vicieuse, elle était femme fontaine ! Mon dieu que c’était excitant !

Je me redressais et la retournais. D’un geste ample je dégageais les outils posés sur l’établi. Tant pis pour le bruit. L’excitation était maintenant trop importante. Je la soulevai par la taille et l’allongeai sur la plan de travail. Je pouvais voir grâce à la légère lumière extérieure que sa peau était blanche. Allongée maintenant sur le dos, le tchador remonté au dessus du nombril, je la léchais encore…je sentais l’étreinte de ses jambes autour de mon cou. Elle serait toujours un peu plus fort quand je passais sur son clitoris. Je voyais aussi maintenant qu’elle était tatouée sur la hanche droite. Un chapelet d’étoiles partait de son adducteur pour monter derrière son dos en passant juste au dessus de l’oblique. Elle jouissait encore son jus sans discontinuer. Mon visage était maculé de son jus de chatte. Son corps entier était agité de soubresauts… Elle jouissait de tout son être… Je sentais qu’il fallait que je la prenne maintenant. Je sortais alors ma queue longue, épaisse et dure comme jamais de mon caleçon, je me plaçais entre ses cuisses et faisais glisser mon sexe sur son clitoris. Je sentais mon gland gonfler de plus en plus au contact de son vagin humide. Juste à l’entrée. Tout aussi brutalement que doucement, ma queue s’enfonça dans ses entrailles…elle gémit… Dans un mouvement lent et régulier, je commençais à la prendre… Ses gémissements se faisaient de plus en plus fort… et moi, je la prenais de plus en plus profondément. Mes mains, pendant que je la baisais, avaient atteint ses seins sous le tissus de son tchador…mes pouces s’activaient respectivement sur les tétons. Celui de son sein gauche était traversé lui aussi par un clou. Je jouais avec pour accentuer l’effet désiré… Je ne voyais toujours pas son visage et je ne voulais pas le voir, mais je voyais ses yeux mis clos ; elle convulsait sous mes coups de hanches à la fois violents et tendres, respectueux de ce corps qui m’offrait à cet instant tant de plaisir… Un plaisir que je voulais faire durer encore.

Je me retirai alors de sa chatte. Je sentis une fois encore sa liqueur couler entre ses cuisses et sur ma queue. Je l’invitai à se retourner. Toujours plaquée contre l’établi, je lui écartai encore davantage les cuisses. Je passai alors deux doigts de chaque côté du plug, que j’extirpai de son petit trou, doucement… Je vis son anus s’ouvrir amplement ; il faut dire que l’objet enfouit était vraiment de belle taille… Une fois complètement retiré de son joli trou du cul, je commençais à la travailler avec mes doigts… Son anus était béant, mes doigts s’y enfonçaient avec tant d’aisance. Je sentais mes burnes de plus en plus pleines. J’attrapais alors un outil qui traînait à mes pieds, un ciseau à bois… Je le lui enfonçais dans le vagin alors que ma bite se présentait à l’entrée de son anus. Je la pénétrais doucement, lentement, tendrement… la sensation de cet orifice contracté, serré autour de ma verge, m’excitait vraiment ! Je me laissais glisser dans ce trou gras, huileux à souhait… Je la limais, je la bourrais de plus en plus fort. Je sentais mes testicules durcir et mon foutre bouillir. Je bougeais dans son cul et j’adorais ça. Encore quelques instants de baise profonds et j’allais venir. Je le savais…je la sentis contracter tous les muscles de ses fesses…et j’éjaculais. J’ai juste eu le temps de sortir de son anus pour venir partout sur ses fesses et sur son dos… J’avais oublié son plaisir pour m’abandonner au mien.

C’est là que je l’ai vue éreintée, épuisée, complètement achevée… Là sur l’établi, son corps souillé de ma semence crémeuse et chaude. Ses cuisses dégoulinantes de son jus intime. Et moi, vidé, je me répandais sur elle. Nous sommes restés ainsi pendant de longues minutes. De très longues minutes.

Quand je repris mes esprits, j’ai vu l’heure clignoter sur le vieux radio réveil qui me sert d’horloge quand je travaille. 4h17… cela faisait près de 2 heures que je baisais cette inconnue. Je la levais doucement, sa respiration était encore haletante. Je lui glissais à l’oreille (les seuls mots prononcés) : « je dois remonter me coucher, ma femme doit m’attendre ». Elle me regarda dans les yeux, acquiesça et m’embrassa à travers le voile de sa burqa. Je lui tins la main jusqu’à la sortie de la maison. Elle se retourna, me fit un clin d’œil et s’évapora dans la brume pré-matinale… Il faisait doux déjà. Vidé, épuisé, presque inconscient, je remontais les marches unes à unes. J’ouvris la porte de l’appartement, me dirigea vers la chambre et regardai ma femme. Elle dormait toujours. Ouf.

Je n’ai pas cessé de repenser à cette nuit. Pendant une semaine. Le jeudi suivant, j’ai bien essayé de la revoir : en vain. Je suis retourné dans ce bar et ai recommandé un café comme la semaine d’avant, espérant, en regardant dans le grand miroir, derrière le comptoir, croiser son regard, la seule partie de son corps visible par le commun des mortels… Mais non. A ma grande surprise, c’est le tien que j’y ai vu. Je me suis retourné pour te dire bonjour. Tu m’as regardé, m’as souri, et m’as demandé comment s’était passé ma semaine. Je me suis invité à ta table. Et nous avons discuté, de la pluie et du beau temps comme on dit. Au bout de quelques instants, un détail me troubla. Il y avait un roman posé là, ouvert, sur la table devant toi. Intrigué, je t’ai demandé ce que tu lisais. Tu m’as regardé, droit dans les yeux, tu m’as souri à nouveau et sans un mot de plus, tu as redressé le livre. Le titre ? Carnet d’une soumise de province. Discrètement, tu levas légèrement le pan gauche de ta chemise dévoilant un joli tatouage représentant des étoiles… Je regardai furtivement sous la table, tes pieds glissaient sur le carrelage et tes genoux étaient serrés… Tu te levas, glissas le livre de ton sac, posa une pièce de deux euros dans la coupelle prévue à cet effet, passa devant moi et sortit. Je me souviens avoir vue une légère tâche grise sur ton pantalon en lin…là…juste en dessous de ton sexe…”

Jean-Luc.

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